Hommage à Thomas
Agoè, à 400 m du monument des deux lions, sous une appâtâme faite de bois et de tulle se trouve Thomas. Mon père porte le même prénom mais ici, ce n’est pas de lui que je parle. Je parle de cet homme, la quarantaine, toujours en bleu complet et qui du haut de ses 164 cm est sans doute l’un de mes plus grands héros. Et quand je parle de héros, je l’emploi au sens très propre du terme. J’ai arrêté de compter le nombre de fois il m’a sauvé la peau, du nombre de fois où il m’a sorti des caprices de ma femme. Par femme j’entends ma moto, ma chère bécane. Elle est quelque peu particulière, une voix grave, un moteur yamaha, un design atypique et il n’y a que Thomas qui au fil du temps a su la cerner. Le mal c’est qu’à chacun de ses caprices, il n’y a qu’à Thomas que je peux faire appel. Et c’est en ça qu’il est un héros pour ma personne. Togblé, Davié, Agoè-Nyivé, Kégué et bien d’autres encore. 15H, 19H, 21H… A toutes ces heures et à chacun de ces lieux, Thomas m’a rejoint, laissant d...